Les congrégations vivent des temps difficiles pendant la pandémie. Toutes vivent le confinement pour éviter la propagation du virus et malheureusement quelques-unes sont atteintes par des foyers d'éclosion, particulièrement auprès de leurs membres plus vulnérables.
Une grande souffrance pour nombre d'entre elles concerne l'accompagnement offert aux malades et aux mourants. Elles sont habituées d'être auprès de leurs confrères, de leurs consoeurs jusqu'au bout, à leur chevet. Or, il ne leur est plus possible avec les mesures de protection mises en place. De plus, les milieux de vie et les infirmeries des congrégations sont souvent mal compris par les autorités politiques et sanitaires et ne sont pas comptabilisés parmi les résidences pour personnes âgées dans les statistiques des milieux atteints. Ils ne reçoivent que peu d'aide également, ou c'est souvent compliqué pour leur supérieur d'aller rejoindre leur membre en fin de vie.
Également, les mesures d'aide financière au travail du personnel en santé ne s'appliquent pas à ces travailleurs essentiels aux services des infirmeries privées des congrégations, causant un exode vers des milieux mieux rémunérés ou mieux protégés. Il est urgent de venir en aide aux communautés religieuses qui ont aidé à bâtir le Québec tel que nous le connaissons aujourd'hui.
Nous vous invitons à les porter dans vos prières. Ceux et celles qui le peuvent, vous pouvez contacter une congrégation religieuse pour proposer vos services pour prendre soin de leurs malades.
Pour en apprendre davantage, vous pouvez consulter ces articles :
- Dre Valérie Julie Brosseau demande de l'aide dès maintenant
- Soeur Gilbert Baril, dominicaine missionnaire adoratrice, souhaite des réponses du gouvernement.
- La résidence les Jardins d'Évangéline regroupant des communautés religieuses est un foyer d'éclosion
- Présence Info a fait une recension des membres de communautés religieuses décédées de la COVID-19
- Un syndicat appuie les congrégations religieuses dans la pandémie
- Les sœurs de la Maison Jésus-Marie épargnées par la COVID-19
- Le mystère de la résidence De La Salle