PRÊTRES
Au jour de son ordination par l’évêque, le séminariste (homme baptisé qui se prépare à la prêtrise dans un processus de formation vécu au Séminaire et par des stages en paroisse) reçoit de Dieu la grâce et la mission de rendre présent le Christ parmi les êtres humains.
Le prêtre, comme collaborateur de l’évêque, a pour première tâche d’annoncer l’Évangile. C’est le prêtre qui célèbre l’Eucharistie (la communion), pardonne les péchés lors du sacrement de réconciliation (la confession), et instruit et guide le peuple qui lui est confié.
Le prêtre reçoit une mission de l’évêque soit pour une paroisse, soit dans un autre milieu: par exemple, dans le monde de l’enseignement, comme aumônier dans une centre hospitalier ou carcéral, dans la formation ou l’animation de groupes ou d’associations de fidèles, etc., selon les besoins et compte tenu de ses capacités et talents propres.
Lors de son ordination, le prêtre fait deux promesses: il s’engage au célibat et à obéir à son évêque. Il se doit également de dire chaque jour l’office divin qu’on appelle communément la «prière des heures» (ou bréviaire).
Tu songes à devenir prêtre ? Tu sens que Dieu t'appelle à vivre comme prêtre pour partager son amour au coeur de notre monde ? Cette vidéo est pour toi
Chaque personne est appelée à aimer comme Jésus l’a commandé : ‘Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés.’ Nous croyons également que le Seigneur peut appeler un homme à le suivre comme prêtre. Cet appel naît au fil des événements de la vie et est souvent ressenti dans le cœur d’une personne comme une attirance, un désir à l’égard de Dieu ou de son Église.
L’étudiant qui s’oriente vers la prêtrise ou séminariste fait des études universitaires en théologie et en philosophie. Il réside dans une maison qu’on appelle Grand Séminaire où la vie communautaire tient une très grande importance dans la formation. On y acquiert les habilités et les attitudes nécessaires au travail du prêtre en paroisse.
Il faut habituellement un minimum de sept ans pour devenir prêtre, en comptant les années d’études et les stages en paroisse.
Le traitement que reçoit un prêtre varie selon le diocèse dans lequel il travaille. Mais de façon générale, il lui permet de s’acheter une voiture, de se vêtir et d’avoir des loisirs. Financièrement, il est autonome et doit gérer son propre budget.
Le père Joseph Loïc Mben, jésuite, enseignant de moral et de bioéthique à l’Institut théologique de la Compagnie de Jésus (ITCJ), à Abidjan/ Guy Aimé Eblotié/LCA
Dans cette contribution, il retrace l’histoire du célibat clérical dans l’Église.
Sur le célibat et le sacerdoce, certains applaudissent la proposition faite lors synode spécial sur la région pan-amazonienne d’ordonner des hommes mariés, d’autres la jugent en rupture avec la tradition.
Il faut faire la distinction entre le célibat consacré et le célibat clérical. Le célibat est essentiel à la vie consacrée alors qu’il est une affaire de discipline ecclésiastique pour les ministres ordonnés. C’est pour cela que tous les prêtres de l’Église catholique ne sont pas célibataires. Dans les églises orientales, les prêtres en règle générale sont mariés.
Jésus-Christ était célibataire et il a choisi comme apôtres des hommes mariés (comme saint Pierre) et des célibataires (comme saint Jean). D’après les sources néotestamentaires, on peut constater que les apôtres, évêques, presbytres et diacres étaient le plus souvent des hommes mariés et pères de famille. Concomitamment, on a des prédicateurs itinérants comme Paul qui demeurent célibataires.
La question du célibat émerge très vite ; à l’époque patristique, le célibat clérical est compris comme l’impossibilité pour un clerc de se marier une fois qu’il aurait reçu les ordres élevés (Conciles orientaux d’Ancyre en 314 et Néo-Césarée en 314-325 ; Constitutions et Canons Apostoliques de la fin du IVe siècle). Les Conciles d’Elvire (305) et d’Arles (314) indiquent l’interdiction pour les ministres ordonnés (évêques, prêtres, diacres) d’avoir des rapports conjugaux avec leur femme. Le pape Léon le Grand vers 458 introduit le terme lex continentiae pour signifier que les ministres ordonnés doivent vivre la continence avec leurs femmes ; de plus, il ne leur est pas permis de les renvoyer.
L’empereur byzantin Justinien fit passer des lois demandant que les évêques soient sans progéniture pour éviter l’aliénation des propriétés de l’Église. Ainsi, les évêques furent choisis parmi le clergé célibataire et les moines, et ceux déjà mariés durent vivre loin de leur femme. Le Concile « in Trullo » de 692 (seulement
reconnu par Rome au concile Vatican II) va modérer et abolir certaines des dispositions justiniennes (entre autres l’autorisation pour les prêtres, diacres et sous-diacres d’avoir des relations conjugales et de procréer) ; les décisions seront suivies par les Églises orientales.
Le pape Grégoire VII (XIe siècle) combattit notamment le nicolaïsme (situation de prêtres vivant dans le mariage) en interdisant les prêtres concernés de célébrer la messe et au peuple d’assister aux messes dites par ces derniers.
Les conciles de Latran I et II (1123 et 1139) transformèrent la prohibition de cohabiter avec une femme en loi générale et déclarèrent les mariages subséquents à l’ordination de nul effet. Plus tard, la présupposition de la difficulté pour une épouse de renoncer à ses droits maritaux amena le pape Jean XXII en 1322 à interdire l’ordination des hommes mariés à moins qu’il y ait une pleine connaissance de la loi de l’Église.
Où en est-on aujourd’hui ? La discipline de l’Église latine demeure de n’admettre que des célibataires pour l’ordination presbytérale même si des hommes mariés ont été ordonnés ces dernières années. Soulignons que le concile Vatican II a autorisé l’ordination d’hommes mariés pour le diaconat permanent. Les églises orientales qui sont en union avec Rome continuent d’ordonner des hommes mariés ainsi que des célibataires.
Vatican II, tout en confirmant l’importance du célibat clérical rappelle que la continence parfaite « n’est pas exigée par la nature du sacerdoce » (décret Presbyterorum Ordinis 16). L’encyclique Sacerdotalis Caelibatus (1967) du pape Paul VI demeure le document récent le plus systématique sur la question du célibat sacerdotal. Tout en affirmant la validité de la loi sur célibat (paragraphe 14), il déclare que le « charisme de la vocation sacerdotale… reste distinct du charisme qui fait choisir le célibat comme état de vie consacré » (paragraphe 15). Le paragraphe 42 donne la possibilité d’admettre au ministère ordonné des ministres sacrés mariés qui appartiennent à des Églises qui ne sont pas en communion avec Rome, et qui souhaitent devenir catholiques. Cela a eu lieu récemment sous Jean-Paul II.
Publié le 14 janvier 2020 par La Croix Africa
Le pape François rappelle que Jésus a demandé à ses apôtres que c'était à eux à leur donner eux-même une aide pour résoudre les problèmes des gens.
Toutes les forces d’amour que possède un prêtre sont consacrées aux fidèles dont il prend soin. C’est de cette manière que Jésus a aimé. C’est pour cette raison qu’il choisit ne pas réserver son amour à une seule personne. De plus, son célibat, comme celui du Christ, témoigne d’une spécialement d’un Amour qui prend sa source en Dieu. Bien qu’il soit célibataire et vive la continence (absence de relations sexuelles), il a une vie affective comme n’importe quelle personne : amis, famille.
La messe du dimanche est un élément central dans la vie du prêtre. Mais il rencontre beaucoup de personnes dans une semaine et vit toutes sortes d’activités. Il prend du temps pour se réunir avec des collègues pour organiser le travail pastoral. Il reçoit des familles endeuillées, des couples qui demandent le mariage, des personnes qui ont besoins d’être écoutées. Il est aussi au cœur de la vie paroissiale qui est son « territoire » de mission se permettant de prendre l’initiative d’aller vers les gens.
Le prêtre doit prendre un congé à toutes les semaines pendant une journée ou deux pour se reposer, voir des amis, faire du sport. Il profite également de quatre semaines de vacances par année.
Le discernement d’une vocation soulève de nombreuses questions et suscite bien des discussions, pour aller plus en profondeur, il y a dans chaque diocèse (Montréal, Québec, Sherbrooke, Joliette, Gaspé, etc.), des personnes pour écouter ce que tu ressens et répondre à tes questions. N’hésite pas à le faire.
Si tu ne connais personne proche de toi, appelle François au 514-271-5659 #221 ou rejoins-le à ardpv@centrepri.qc.ca
Les jeunes hommes qui veulent devenir prêtres intègrent un grand séminaire, un lieu de vie et de formation pour découvrir et apprendre sur les différentes facettes de la réalité du prêtre.
Au Québec, il y a trois de ces lieux.
Les étapes en images
Par le sacrement de l’ordination, des hommes sont configurés au Christ. À travers eux Jésus est présent pour nous. Cette journée si particulière ou l’ordinand va recevoir, entouré de son évêque et de tous ses frères prêtres, les grâces nécessaires à sa vocation, est rythmée par les mêmes gestes et les mêmes prières depuis toujours.
Un pasteur à la manière de Jésus !
« Nous n’avons pas été consacrés par le don de l’Esprit pour être des « super-héros ». Nous avons été envoyés … pour devenir des pasteurs à la manière de Jésus blessé, mort et ressuscité », a affirmé le pape François à une centaine de prêtres du diocèse de Créteil (France), qu’il a reçus au Vatican ce 1er octobre 2018. Il s’agit de « témoigner de la force de la Résurrection dans les blessures de ce monde ».
Réponse du curé de Baie-Saint-Paul
Face aux scandales à répétition, l’Église s’empare de la question affective et sexuelle. Avec « Aime et ce que tu veux fais-le ! » (Albin Michel), où il traite ces questions avec la sexologue Thérèse Hargot, Monseigneur Emmanuel Gobilliard, évêque auxiliaire de Lyon, aborde sans tabou la problématique de la sexualité des célibataires consacrés.
1.Jésus a-t-il voulu des prêtres ? 2. La prêtrise est-elle une profession ? 3. Les prêtres peuvent-ils cesser d'être prêtre ?4. Quelle est la mission spécifique du prêtre dans l’Église ? 5. Y a-t-il différentes sortes de prêtres ?
Dans certains cas, il est possible pour un homme veuf ayant des enfants de devenir prêtre.
Former les consciences et les coeurs selon le pape François.
Sept ans de formation au moins : c’est le temps nécessaire qu’il a fallu aux séminaristes pour mûrir leur appel et se préparer à leur futur ministère. Les voici désormais prêts à recevoir le sacrement qui va les configurer au Christ. Zoom sous forme d’abécédaire sur les grands moments de la messe d’ordination.
S’engager « toute la vie » dans le ministère sacerdotal est « plus difficile » aujourd’hui, note le pape François. Il formule des conseils pour vaincre les épreuves et trouver « ce bonheur que seul Jésus peut donner », aux séminaristes du « Vénérable collège » d’Angleterre et du Pays-de-Galles de Rome, qu’il a reçus ce 21 avril 2018, au Vatican.
C'est le service
« L’Église a besoin de prêtres pleinement hommes et profondément humains »
Il doit être prêtre de rue, selon le pape François.
Les réponses du pape François
L'interpellation du pape François
Réponse de la spécialiste du catholicisme québécois, Brigitte Caulier, professseure à l'Université Laval
Un texte de Normand Provencher, o.m.i.
Un livre de l'abbé George Augustin
Le pape François invite les séminaristes (les hommes qui discernent la vocation à la prêtrise et qui reçoivent une formation) à rencontrer Jésus dans la prière et dans les pauvres.
Sur Radio Galilée, madame Ginette L'Heureux et l'abbé André Gagné, responsables des vocations presbytérales au diocèse de Québec rencontrent
Centre PRI - Présence Religieuse Intercommunautaire
180, place Juge-Desnoyers, bureau 1003
Laval (Québec) H7G 1A4
info@centrepri.qc.ca
514-271-5659
Numéro d'enregistrement d'organisme de bienfaisance : 886817196 RR0001
©2021 Centre PRI